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Paule Antonelli
Traductions de l'anglais
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Bienvenue! Welcome!
Si vous avez besoin de
- traduction de l'anglais au français
- relecture, correction de textes français
je suis la personne qu'il vous faut.
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Envoyez-moi un message électronique, en spécifiant
- Le domaine dont il s'agit (ou, mieux, en m'envoyant le document ou des extraits représentatifs, en document joint au message)
- Le nombre total de mots (autant que possible)
- Le format dans lequel vous voulez le français (s'il diffère de l'original)
- Votre échéance
Je vous dirai alors si je suis apte à faire le travail, combien de temps il me faudrait et combien cela vous coûterait.
HEURES DE BUREAU : Je travaille désormais à plein temps pour le gouvernement fédéral, dans la section d'interprétation parlementaire. Cela ne m'empêche pas de revenir à l'occasion à mes premières amours : la traduction écrite. Je suis toutefois limitée dans les volumes et délais que je peux assumer et ne dois collaborer avec aucune agence de traduction. La meilleure façon de me joindre est par courrier électronique.
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Paule@frogtrans.com Ottawa (Canada) HNE, Greenwich - 6 h
Tél. : 1 (613) 789-5340
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Travail soigné
Prix serrés
Références sur demande
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Qualifications
Je suis née dans une famille française, à Madagascar,
où nous habitions la capitale, Antananarivo (on disait Tana).
À cette époque, l'enseignement s'y faisait en français pour tout le monde;
le latin était obligatoire, le malgache pas!
À l'adolescence, j'ai quitté la grande île pour la France
et c'est à Lyon
que j'ai fait mon lycée et mes premières études universitaires.
Quand je me suis mariée, je suis venue vivre dans l'Ouest du Canada, à Edmonton.
Cela fait ainsi une vingtaine d'années que je vis à cheval entre les deux cultures,
avec la chance de passer trois mois en France un an sur deux
et d'avoir retrouvé Lyon pour toute une année scolaire, en 2001-2002.
Je suis venue à Ottawa en 2002, pour un programme universitaire, et m'y suis maintenant installée.
Je deviens une vieille routière des études supérieures, au Canada comme en France, même si je progresse en crabe, en évitant toujours le doctorat :
- Maîtrise d'anglais, Université Lyon II, 1980
- Maîtrise en traduction littéraire de l'anglais au français, University of Alberta, 1984
- Maîtrise en interprétation de conférence, Université d'Ottawa, 2003
Pour bonne mesure, j'ai réussi l'examen d'accréditation professionnel national, et suis
- Traductrice agréée de l'anglais au français (ATIA, Canada), 1997
De plus, en tant que membre en bonne et due forme de l'Association des traducteurs et interprètes de l'Alberta, je me suis engagée à respecter un code de déontologie. qui assure à mes clients :
- Travail de qualité
- Respect des échéances
- Honnêteté sur mes capacités à effectuer un travail donné
- Confidentialité rigoureuse
Une dernière garantie, enfin : en cas d'erreur ou d'omission, je suis couverte par une
- Police d'assurance de responsabilité professionnelle
Traduction écrite
Ce qui distingue deux décennies de traductions à la pige
(à plein temps de 1998 à 2002),
c'est indubitablement leur extrême variété,
comme vous le constaterez dans la section qui suit.
Toutefois, je travaille particulièrement vite et bien
quand le texte de départ est d'un niveau de langue soutenu :
présentation de compagnie, bulletin de nouvelles, rapport universitaire, etc.
Autre atout: j'ai appris à communiquer clairement avec mes clients:
spécifier ce qui est attendu avant d'entamer un travail;
et, en cours de route, regrouper les éventuelles questions
et les poser à temps pour respecter l'échéancier.
Quelques traductions marquantes effectuées dernièrement
- Application de courrier électronique dans le Web : S360
- Gestion de classe: Ce qui fonctionne, Alberta Teachers' Association
- Notes pour des disques de l'Edmonton Composers' Society
- Site Web du Centre pour le transfert des connaissances
- Site Web des produits pharmaceutiques Maxima
Divers
- Manuels et ateliers pédagogiques
- Articles, enquêtes et résumés universitaires : sociologie, éducation, génie, biologie, médecine...
- Documents légaux : compte-rendu de procès, jugements, contrats syndicaux, papiers d'état-civil (naissance, divorce, succession)
- Affaires : présentations de société, correspondance, rapports
- Fiches de sécurité pour des produits chimiques
- Modes d'emploi, étiquetage
- Publicité
- Scripts de vidéos (enregistrement aussi)
- etc.
Publications périodiques
- Bulletin de nouvelles, Decoma (pièces auto), 2001-2003
- Catalogue annuel de cours, Canadian Institute for Petroleum Industry Development, 1996-2000
- Bulletin semestriel, Comité canadien de l'histoire des femmes, 1992-1995
- Bulletin, Adultes fibrokystiques Canada, 1989-1992
Livres
- Dans ma classe : Guide sur la pratique de réflexion, USAID Development Information Services
- Livres pour enfants, 1998-2002 37 en tout,
dont plusieurs recueils de contes classiques ; un ou deux récits originaux ; et une masse de livres cartonnés pour les tout petits (couleurs, formes, saisons, etc.), dans lesquels j'ai dû déployer des trésors d'invention en jeux de mots, vers rimés, allitérations, etc. Un vrai plaisir!
- Recueil de recettes classiques, John Butler, Creative, 1998
- Livrets illustrés de citations en vers et en prose, 1998
- Un souvenir pour mère - Mères : choix de prose et de poésie en hommage aux mères + Carnet d'adresses, DS Max, 1997
- Souvenirs de mère : pour ma fille, compil. Deborah Nixon, design et photo Robyn Latimer, Lansdowne, 1997
- Souvenirs de mère - Pour mon fils, compil. Deborah Lacimer, design et photo Robyn Lacimer
- Souvenirs de grand-mère - Réflexions et réminiscences, compil. Deborah Nixon, design et photo Robyn Lacimer
- Collaboration aux publications de voyage Michelin
- Floride, Guide vert, 1997
- Canada, Guide vert, 1993
- Vie de famille et loi au Canada, Maria Carey, Changing Together... A Centre for Immigrant Women, 1995
- Histoire de la société canadienne de néphrologie, John B. Dossetor, 1985
- Mémoire de maîtrise : « L'écriture à la source traduction d'un choix d'articles de Margaret Laurence sur ses origines et son métier », 1984
Relecture, correction et rédaction
C'est encore un domaine où j'ai touché un peu à tout :
- Relecture et correction de traductions françaises : pour plusieurs agences de traduction (1998-2003) et pour les publications de voyage de Michelin (1992)
- Rédaction et mise en page du bulletin de l'Alliance française d'Edmonton, 1985-2001
C'est ce qui s'appelle avoir de la constance dans le bénévolat.
Longtemps publié tous les deux mois,
le bulletin n'a jamais dépassé une feuille recto-verso, en format lettre ou légal.
Mais il m'a donné énormément d'expérience en matière de traitement de texte
(colonnes, encadrés, éléments graphiques, fusion de documents, etc.)
- Vérification de vidéos, Access Public Television, 1999
- Traduction et relecture de certains articles sur un écrivain et horticulteur français installé en Alberta : « Voix de la multitude. Hommages à Georges Bugnet », ed. Gamila Morcos, Cahiers Franco-Canadiens de l'ouest, vol. 11, nos 1-2, p. 33-75, 1999
- Relecture de matériel pédagogique : trousses d'étude de romans français,
Éditions Boussoles, 1998-1999;
trousses d'apprentissage de la rédaction, Éditions comment écrire, 1998
- Enseignement de la dissertation au niveau universitaire, printemps 1998
- Je peux finalement dire que j'ai une œuvre imprimée,
une brève histoire, primée dans un concours de nouvelles
de l'hebdomadaire francophone albertain, Le Franco, 1997
- Collaboration à la correction et à la rédaction d'articles biographiques succincts, à partir de dossiers :
Dictionnaire des auteurs et artistes français dans l'Ouest du Canada, Gamila Morcos dir., Université de Laval,1998
- Enseignement de la correspondance administrative aux employés du gouvernement fédéral, 1996
- Saisie sur ordinateur et correction de mémoires de maîtrise en français, 1984-1987
Interprétation (Note : Je n'accepte AUCUN travail à la pige dans ce domaine.)
Quand je me suis frottée à
l'interprétation simultanée
pour la première fois, en 1984,
l'afflux d'adrénaline a été tel que j'ai ensuite offert mes services une vingtaine de fois, quand faisaient défaut des interprètes professionnels dûment qualifiés,
ou les fonds voulus pour les embaucher.
Puis, ayant enfin décidé d'apprendre les ficelles du métier, je me suis inscrite à la formation en interprétation de conférence de l'Université d'Ottawa.
Depuis l'obtention de ma maîtrise, en 2003,
je travaille pour la Direction de la traduction et de l'interprétation parlementaire du gouvernement fédéral,
à raison de 4/5 jours d'interprétation par semainequand le Parlement siège.
J'ai autrefois pratiqué aussi l'interprétation communautaire consécutive,
plus posée , vu
que la personne parle, s'arrête et vous laisse traduire après elle :
- En cour
- Pendant l'instruction
- Pour des conférences universitaires
- Pour des négociations commerciales
Tarifs et délais
Désolée, actuellement je ne suis pas en mesure d'accepter de travail provenant d'agences de traduction.
Conversion en une autre devise? |
DOLLARS CANADIENS |
Par heure Traduction ou relecture |
45,00 |
Par mot anglais traduit1 |
0,13 0,18 0,24 |
Relecture par un tiers2 |
0,05 |
Minimum par travail |
40,00 |
1 Tarif par mot anglais (c'est le même que mon tarif à l'heure, sauf que je vous donne ainsi un chiffre ferme, après avoir estimé combien de temps votre travail devrait me prendre)
2 La relecture par un tiers est une étape que je recommande pour tout document destiné à être publié. L'idéal est qu'elle soit effectuée par quelqu'un de votre organisation, maîtrisant bien le français écrit, ainsi que la terminologie de votre branche ou de votre société. Faute de cela, je peux généralement retenir les services d'un collègue au tarif indiqué dans le tableau. De plus, le recours à des compétences différentes côté traduction et côté relecture permet la réalisation de textes français adaptés à plus d'un marché au Québec et à la France, par exemple.
Volumes et délais (pour des travaux de nature générale et sauf engagement préalable)
- Traduction : 6000 mots par semaine au maximum (sauf si je suis en congé)
- Relecture : 8000 par semaine au maximum
J'aime bien la traduction, si bien que je suis souvent heureuse de m'y replonger le temps d'un week-end. Mais j'essaye de ne pas trop me charger, afin de pouvoir 1) toujours faire un travail soigné; 2) traduire rapidement de petits travaux dont un client aurait besoin tout de suite; 3) prendre aussi le temps de vivre!
Enseignement des langues
J'ai un diplôme français
(le CAPES, Certificat d'aptitude à l'enseignement dans le secondaire),
pour l'enseignement de l'anglais comme deuxième langue.
En fait, à part une année en lycée en France (1982)
et des cours à des adultes dans le cadre de la formation professionnelle (1981),
j'ai surtout enseigné le
français comme seconde langue
et le français langue maternelle.
(Super! Je n'ai plus besoin de vérifier la prononciation.)
Suit une liste de mes employeurs dans ce domaine
(toujours à temps partiel, 1981-1988, 1992-1998) :
- Faculté Saint-Jean, à Edmonton : 1997-1998, 1987-1988, 1986
(langue maternelle : oral/écrit ; entraînement à la dissertation ; traduction de l'anglais)
- Formation linguistique Canada, à Edmonton : 1992-1997
(oral ; rédaction administrative)
- University of Alberta, Extension Department, à Edmonton : 1996, 1995, 1984-1986
(oral ; rédaction et correspondance)
- Alliance Française d'Edmonton : 1985
(oral ; organisation de cours)
- University of Alberta, Romance Languages Department : 1983-1984
(conversation)
- University of Brandon, au Manitoba : 1979-1980
(conversation)
- Groupement d'établissements Tête d'Or, à Lyon, en France : 1980-1981
(langue maternelle : expression orale)
Équipement technique
- Matériel informatique
- PC avec Windows XP
- Lecture et écriture de CD-ROM
- Accès grande vitesse à Internet et au courrier électronique
- Imprimante au laser
- Logiciels
- Système d'exploitation : Windows XP
- Traitement de texte : Microsoft Office XP (Word, Excel et PowerPoint)
- Mémoire de traduction : Wordfast
- Antivirus : Norton (définitions mises à jour en continu)
- Compression : Winzip
- Client pour protocole de transfert de document : FTP Commander
- Ouvrages et sites de référence (à portée de main)
- Vérificateurs d'orthographe français et anglais, dans Word
- Accès en ligne : Termium, Banque de données terminologiques du gouvernement du Canada (abonnement) ; Grand dictionnaire Terminologique, Québec
- Dictionnaires unilingues sur disque dur : Random House Webster's unabridged, Le Petit Robert
- Dictionnaire français : Le Grand Robert, 7 volumes
- Dictionnaires bilingues généraux : Harrap's unabridged
- Dictionnaires bilingues spécialisés : Techniques industrielles (Ernst) + d'autres, moins utiles
Traductrice en gros plan
Chez moi,
me voici assise à mon bureau,
prête à entamer une traduction,
avec une série de glossaires et d'outils de recherche ouverts dans des fenêtres de l'ordinateur,
un beau choix d'ouvrages de référence à portée de main et, enfin,
un véritable luxe :
celui de pouvoir m'absorber entièrement dans mon travail
et d'en sortir quand bon me semble,
si j'ai la bougeotte ou un petit creux.
Faire la popotte me change agréablement les idées et me permet de savoir ce qui se passe dans le monde, en écoutant les nouvelles à la radio.
Du coup, je prends mon temps et prépare de vrais repas.
Quand cela semble particulièrement bon ou copieux,
j'appelle des amis pour voir s'ils se laisseraient tenter --
pas très orthodoxe,
mais ils se font rarement prier
pour essayer un pot-au-feu cuit à la cocotte-minute,
une recette de cari de ma grand-mère créole
ou une des découvertes « américaines » des vingt dernières années : chili, choux chinois, gumbo...
Les calories ?
Je les brûle allègrement en circulant à pied
ou en patins à roues alignées,
mais surtout à vélo,
même au plus froid de l'hiver canadien.
(En bonne écolo,
il y a une quinzaine d'années que je n'ai plus de voiture.)
Toutefois, entre mai 1998,
où j'ai abandonné mes quelques heures d'enseignement
pour faire uniquement de la traduction,
et juillet 2002,
où j'ai bifurqué vers l'interprétation,
j'ai passé beaucoup de temps
le derrière vissé à ma chaise,
face à mon ordinateur.
Les ordinateurs font partie de ma vie depuis que
j'ai découvert un premier logiciel de traitement de texte, en 1980.
Je suis donc une espèce de pionnière... ou de cobaye !
Je me souviens notamment avoir tourné en bourrique
quand j'essayais de configurer mon premier compte Internet,
à grand renfort d'acronymes mystérieux (POP, DNS...) et d'enchaînements de chiffres et de points.
Ma réussite la plus inutile ? Avoir appris le langage HTML, en élaborant la présente page, code par code, à une époque où mon ordinateur n'avait pas assez de mémoire pour faire tourner un éditeur.
Quelques liens personnels et professionnels
- Madagascar, l'île de l'Océan Indien où j'ai vécu les 13 premières années de ma vie
- Lyon,
la ville de la vallée du Rhône où j'ai fini mon secondaire, fait mes études universitaires et où j'ai passé toute une année scolaire en 2001-2002
- Edmonton, la ville de l'Ouest canadien où j'ai passé dix-neuf ans et où je retourne périodiquement, vu que mon fils y fait des études universitaires site tout en anglais, comme de raison !
- Ottawa,
où je réside habituellement,
à quelques coups de pédale seulement des attractions du centre-ville, ainsi que du splendide parc de la Gatineau
- Alliance française d'Edmonton, association pour la promotion de la langue et de la culture françaises où j'ai animé une soirée de conversation une fois par mois pendant une quinzaine d'années
- ATIA, Association des traducteurs et interprètes de l'Alberta, dont j'étais vice présidente de 2000 à 2001 et dont je reste membre. Par coquetterie, le lien au site de l'association vous mène à une présentation que j'avais conçue pour des élèves du secondaire en anglais seulement, désolée
- CTTIC, Conseil des traducteurs, terminologues et interprètes du Canada, dont je suis membre par affiliation.
- Grand dictionnaire terminologique du Québec désormais gratuit et accessible à tous.
Si ça vous chante
Ma brève nouvelle publiée dans Le Franco, 4-10 avril 1997
Ample. Humide et frais comme de la mie de pain. Blond, même au toucher. Un enfant des plaines à blé. Dans la chambre où la soufflerie du chauffage s'est tue, je le sens respirer : léger renflement puis affaissement sous ma joue. Et un cheveu qui vient me chatouiller le coin de l'œil. Ma main va et vient mollement sur son épaule. C'est à peine si je prolonge le mouvement que sa poitrine imprime à mon bras, à peine si je creuse la main pour épouser la courbe. La langueur qui l'a étalé à plat dos, un bras jeté derrière la tête, paume offerte, pèse sur moi, avec sa jambe en travers des miennes. Voici donc mon point d'attache.
Quand je suis arrivée, avec la valise trop lourde qui venait buter dans ma cheville et la mettait en sang, le pays s'ouvrait sans mesure. Pas un tournant de Winnipeg à Brandon, m'a-t-il semblé, ce premier trajet en car. Partout du blanc et du sale. Les voitures elles-mêmes auraient fui, sans doute, si on ne les avait pas attachées ainsi aux maisons. Tout cadrait : rues nord-sud, avenues est-ouest. Aile ouest, troisième bureau côté sud... même l'intérieur se soumettait aux points cardinaux. L'espace régnait : pas de baiser pour effleurer la joue, bien sûr, pas de poignée de main, même pas d'épaule qui s'accote un instant dans un ascenseur. Tant de vide se creusait autour de moi que, saisie d'étourdissement, je tombais vers les autres.
. . .
- On partage ?
Sous la pression de ses doigts osseux, l'abricot mûr s'était ouvert et luisait, orange vif, avec aux lèvres quelques gouttelettes de jus clair. Il collait, quand il m'avait relevé le menton et poussé le fruit dans la bouche. À l'explosion du goût, j'avais fait « Mmmm ». Les épaules rejetées en arrière, il avait entonné à pleins poumons « Abricot-ci ! Abricot-là ! Abricot ! Abricot ! Abricot ! », sur l'air du Mariage de Figaro, en roulant les « r » à l'envie et en ouvrant grand les bras. L'abricot qu'il tenait encore lui avait coulé le long du poignet. Pour le nettoyer, on avait un peu léché, mordu aussi, beaucoup ri. Il y avait eu les reflets ambrés qu'allumait dans ses yeux le soleil couchant, l'ombre de barbe pour accentuer le méplat de la joue, l'éclat intermittent de dents curieusement pointues et, en toile de fond, le rouge brique des roches de la calanque où nous nous étions blottis.
Je me réveille en sursaut, avec la sensation de chute qui vous arrache parfois aux premières minutes de sommeil. J'ai comme un écho à l'oreille : une amorce de ronflement, peut-être, ou la fin d'une chanson.
Site réalisé et entretenu par Paule ANTONELLI
Dernière révision : mars 2008